Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Informer, réguler, protéger !

22 mai 2014

Article 8: Le contrôle social peut il supprimer la déviance tout en préservant les libertés individuelles ?

Comme nous avons pu le constater le contrôle social peut se définir sous plusieurs types de réseaux. N’importe quel réseau fait référence à un quadrillage disciplinaire qui est bien propre à lui. Ces différents contrôles ne sont pas toujours appréciés par la population qui décide parfois de prendre en main leur sécurité. Mais il est vrai que n’importe quelle intervention contre la déviance qui est créé par une catégorie de cette population peut être nécessaire pour la diminuer.

 Mais ces contrôles sont parfois trop excessifs, ils se traduisent par l’installation de dispositifs à la pointe de la technologie qui permettrait d’en savoir trop sur la population. Il ne faudrait pas en venir au point de créer un fichier pour chaque personne, cela ne serait pas rassurant mais inquiétant au regard des citoyens. C’est pour cela que certains organismes et certaines associations participant à lutter contre le fleurissement des caméras en ville, ils imposent des limites en faisant des manifestations choc.

Il faut savoir que l’utilisation de caméras n’est qu’une solution parmi tant d’autres, ce n’est qu’un seul type de contrôle social, il en existe bien d’autres. Il faut tout simplement  augmenter les réseaux d’acteurs au contact de la population.

Par contre une communauté comme « voisins vigilants » est très intéressante, et je suis persuader que ce type de contrôle peut influencer et diminuer cette déviance.

Nous pourrions arriver à supprimer la déviance tout en préservant les libertés individuelles si nous cessons d’installer ces caméras qui ne servent en réalité qu’à la dissuader.

L’union de la population ainsi qu’avec les agents de police nous a réellement montré qu’elle peut en venir à bout, tout en permettant à chacun de garder son intimité, sans avoir se pressentiment d’être espionner.

 

Publicité
Publicité
22 mai 2014

Article 7: La surveillance biométrique des employés

Partie 3 : Protéger les données personnelles. (Article 7)

Une avancé sur le contrôle de site sensible

La commission nationale informatique et liberté (CNIL) possède un avis défavorable à l'installation de la surveillance par biométrie. La surveillance par biométrie est un système qui permet d'identifier une personne via son empreinte digitale, son tour de main ou le fond de son œil. Ce système à la capacité d'offrir une sécurité optimal pour des lieux de travail, généralement industriels et qui ont une grande capacité d'employé. Fini les cartes magnétiques, badges ou quelconque objet physique que l'on doit sans cesse renouveler chaque année. Ce contrôle biométrique séduit les grandes firmes industrielles mais les entreprises de la sécurité sont dans un état de rage absolue. Tout simplement car ce dispositif vient en effet de modifier la réglementation en vigueur sur l'installation de pointeuse.

 

Surveiller sans être fiché

Cette technique de surveillance permet d'aller beaucoup plus loin que le simple contrôle d'identité et de présence du salarié. Elle permettrait de savoir à une précision impressionnante le temps passé à la machine à café, aux toilettes, ainsi que toutes les allées et venues du salarié. C'est pour cela que la CNIL se permet d'imposé des limites à l'utilisation d'un tel dispositif. Dès à présent, il est nécessaire de demander une autorisation à la CNIL avant toutes installations.

En 2011, 744 autorisations ont été données. La CNIL déclare que la protection des employés est importante, il s'agit surtout d'éviter la constitution de fichiers individuels à l'insu des citoyens.

téléchargement

Source : LOUBIERE, Paul-La CNIL s’alarme de la surveillance biométrique des salariés    [En ligne] Disponible sur « http://www.challenges.fr/economie/20121023.CHA2255/la-cnil-s-alarme-de-la-surveillance-biometrique-des-salaries.html »

22 mai 2014

Article 6: L’association « Souriez vous êtes filmez »

Partie 3 : Protéger les données personnelles. (Article 6)

          Depuis près d’une quinzaine d’années, l’association Souriez vous êtes filmées s’attaque à l’accroissement des techniques de surveillance de la population en France et en Europe. Cette association dénonce et documente les multiples stratégies de contrôle mises en place dans les lieux publics et dans les systèmes de santé, d’éducation et de transport des voyageurs, des caméras de vidéo-surveillance aux fiches biométriques. Elle affirme que les gouvernements et les compagnies privées invoquent faussement la facilité ou la sécurité afin d’instaurer des mesures de surveillance de plus en plus intrusives. Elle propose également des actions de résistance pour défendre les droits à la vie privée, à la présomption d’innocence et à la liberté d’action.

 

         L’association est un réseau national constitué de 20 à 30 personnes. Il y a des réunions tous les 15 jours. Ils utilisent bien sûr Internet pour communiquer. Ils sont à la fois une collectivité et une association. Ils ont des liens avec Surveillance Cameras Players aux Etats-Unis, avec Non à Big Brother à Lyon ou encore SOS Vidéosurveillance à Vaulx-en-Velun, avec le SCALP-Réflex et No-Pasaran et la Fédération Anarchiste. Ils participent aussi aux Big Brother Awards. 

big brother awardst (1)

Source : Auteur inconnue- Association Souriez Vous Etes Filmez [En ligne] Disponible sur « http://souriez.info/ »

 

22 mai 2014

Article 5: Les habitants prennent en main leur sécurité !

Partie 2 : Un réseau d’acteur développé. (Article 5)

Un épiphénomène venant des Etats-Unis qui c’est installé en France. La communauté « Voisins vigilants » a commencé son histoire en France dans le département des Alpes-Maritimes. Thierry Chicha fondateur de cette communauté, nous explique avoir eu une vague de cambrioleurs au sein de son quartier et que généralement les cambrioleurs employaient souvent la même technique. Comme par exemple celle du petit caillou posé devant votre porte, si ce même caillou était posé au même endroit deux jours après c’est qu’il n’y avait personne à la maison. Les voisins se sont dit « C’est vraiment trop bête, si on s’était parlés on aurait pu empêcher une partie des cambriolages ».  C’est à partir de cette conversation que Thierry Chicha eu l’idée de crée une communauté s’intitulant « voisins vigilants » en 2000.

 

Le but serait de se rendre service entre voisins c'est-à-dire que lorsque son voisin part en vacance nous serions chargés de veiller à garder une présence dans la maison qui serait susceptible d’être cambriolés. Ce dispositif permettrait d’éliminer et d’éviter bon nombre de cambriolages. Pendant 7 ans ce phénomène ne prenais pas d’ampleur et rester donc local. Soutenue par des maires et des gendarmeries le phénomène s’est accentué. Nous pouvons observer depuis deux ans une augmentation de 100 inscrits par jour sur le site dédié à ce dispositif. Il y a aussi une demande considérable pour devenir « Commerçants vigilants ». De plus en plus de personnes se rendent compte à quel point la solidarité entre voisins ou commerçants et très importante afin d’assurer mutuellement une sécurité sur le bien de chacun.

 

La police met en garde juste sur le fait qu’il est interdit d’essayer d’arrêter les malfaiteurs si malheureusement malgré la mesure mis en place par la communauté à échouer. Des réunions sont mise en place avec des responsables des gendarmeries, qui rappellent que c’est à la police de procéder à une arrestation. Le rôle d’un voisin c’est d’être bienveillant avec ses autres voisins.

vigilants (1)

Source : SOLLETY, Marion-Des habitants demandent à devenir voisins vigilants dans toute la France [En ligne] Disponible sur :«  http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/bijoutier-braque/insecurite-des-habitants-demandent-a-devenir-voisins-vigilants-dans-toute-la-france_413815.html »

22 mai 2014

Article 4: La sécurité des habitants du bidonville de Nanterre.

Partie 2 : Un réseau d’acteur développé. (Article 4)

De 1950 à 1971, Monique Hervo lors de son reportage a vécue et  a récolté énormément de témoignages des habitants de ce bidonville. Nous pouvons le voir, et le constater que dans le web documentaire une sensibilisation des faits quotidiens sont mis en valeur pour montrer à quel point la vie était difficile. Ces habitants  s'installent dans des « baraques » qu'il faut sans cesse réparer car ce sont des habitations extra-urbaines, pas aux normes qui comportent des risques.

 

         Des risques d'écroulements, des risques mauvaises hygiènes car un point d'eau seulement pour 10 000 habitants c'est  peu, une épidémie, une maladie peut vite arriver et se propager. A préciser qu'il n'y a pas la présence de réseaux électriques, le site est vraiment dans un état dit précaire. Toute cette masse de population entraîne un flux constant d'activités et il est très important de surveiller afin d’éviter la propagation du bidonville.

 

         Pour cela une brigade à été mise à disposition pour la surveillance administrative et sanitaire, mais en réalité la mission de ces brigades déployées sur le terrain était exclusivement répressive. Les habitants ressentaient un sentiment d'harcèlement, car cette brigade encerclé, enfermé et terrorisé les populations les plus fragiles. Ces interventions était nécessaire aussi pour qu'il n'y est pas de mouvement social, et pour éviter les révoltes d'une grande population issues des bidonvilles.

photo-jean-pottier

Source: HERVO, Monique-127 rue de la Garenne ARTE [En ligne] Disponible sur « bidonville-nanterre.arte.tv».

Publicité
Publicité
22 mai 2014

Article 3: Présentation d’un reportage sur le choix de l’installation de la vidéo-protection à Villeurbanne.

Partie 1 : Un réseau réticulaire qui ne plait pas à tout le monde. (Article 3)

Ce reportage nous montre les choix prix en compte dans un but d’une réduction de la criminalité au sein des espaces publics que chaque citoyen emprunte quotidiennement. D’un côté le maire qui refuse l’installation du système et d’un autre le Syndicat Alliance Police qui prouve son efficacité sur leur lieu de travail.

Un débat entre le maire de Villeurbanne et le Syndicat Alliance Police est confronté dans ce reportage. Le tout est de faire comprendre les causes de la non-installation du système de surveillance. D’après le maire c’est un coût trop onéreux et cela risquerais de pénalisé les collectivités locales tandis que le Syndicat Alliance Police contredit le choix du maire en utilisant un cas concret qui est notamment grâce à ce système de pouvoir résoudre une enquête autour d’un meurtre.  Sans la vidéo-surveillance l’enquête n’aurait peut-être jamais aboutit ou aurais mis plus longtemps à être élucider.

Alors faut-il investir dans un tel dispositif pour réduire la délinquance ou alors s’en tenir au rapport fait sur la vidéo-protection qui affirme que son évolution sur l’espace public n’a pas eu d’incidence ?

 En tant que citoyens, mon soutient se tournerait vers le Syndicat Alliance Police qui dénonce une baisse de 48 % de la délinquance dans les villes. Certes ce sont des dépenses onéreuses mais le bien-être et le sentiment de sûreté des citoyens est en prendre en compte.

videosurveillance-vie

 Source : ROFFAT, Jean Marc « Polémique autour de la vidéo surveillance.-Villeurbane, Lyon : Télé Lyon Métropole, 2011.-Document audio visuel, 1min19s

22 mai 2014

Article 2: La présence des caméras de surveillance en ville.

Partie 1 : Un réseau réticulaire qui ne plait pas à tout le monde. (Article 2)

 

 Notre monde connaît incontestablement de profondes mutations au niveau des populations urbaines, l'homme depuis le début évolue peu à peu grâce à l'étude des sciences et aux découvertes faites par les plus grands chercheurs nous avons innové jusqu'à créer la technologie. C'est dans ce milieu urbain que l'innovation a été de taille, accompagnée par l'explosion démographique et le développement des mégalopoles nous sommes tous au quotidien en contact avec celle-ci.

         Cette technologie est apparue lorsque les tout premiers ordinateurs ont été mis sur le marché, chaque jour des nouveautés apparaissent et nous ne cessons de les améliorer grâce à l'avancée de la nano-technologie. Aujourd'hui nous ne pouvons plus rien faire sans y avoir recours. Elle nous aide, elle nous rassure grâce aux nouveaux types de sécurité et des améliorations au niveau des systèmes de surveillances. Beaucoup de témoignages ont été fait sur le fait que les caméras pouvaient influencer les citoyens. Certains se sentent surveillés, les personnes parlent même de liberté réduite, mais il y en a beaucoup qui préfèrent que les caméras soient présentes tout simplement parce qu'il est prouvé que dans les lieux ou les caméras sont installées la délinquance a baissé, mais où est-elle passé me diriez-vous ? Cette délinquance s'est tout simplement déplacée dans les endroits où les dispositifs réticulaires ne sont pas installés.

         Nous ne pouvons pas mettre des caméras dans toutes les rues tout simplement parce que ce type d'installation nécessite un budget considérable et puis la population constate que les caméras sont inefficaces contre les méfaits, elles ne peuvent que produire des preuves à la police, mais la plupart du temps cela est peines perdues les enregistrements sont ou illisibles ou les auteurs des méfaits ne sont pas identifiables.

La question que l’on puisse se poser est « Ce mode de surveillance convient-il pour baisser le taux de criminalité dans les villes ?».

0908nocctv2

 Source: Roché, Sébastian-Pour la science.fr [En ligne] Disponible sur « http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-la-videosurveillance-reduit-elle-la-delinquance-25588.php ».

 

22 mai 2014

Article 1: Résumé de « surveiller et punir au XXIe siècle » de MILBURN Philip

Edito (Article 1) 

Ce journal entreprend une actualisation des propos de Michel Foucault sur la question du contrôle social et de la gouvernementalité pénale.

 

Philip Milburn fait appel à une notion bien précise, la sécurité, il parle de préoccupation de la société, elle est au cœur même de celle-ci. Lorsque l’on pense à la sécurité de la société nous pouvons la développer sous des notions telles que sanction, incivilité, infraction …

 

Pour éviter de tel méfait des contrôles dit sociaux sont mis en place grâce à des dispositifs comme la police, ou la mise en place de la technologie, la vidéo surveillance c'est-à-dire des réseaux qui accumulent plusieurs informations (images, sons). Cela a pour but la limitation des vols, de la violence urbaine ou de toutes ces nuisances qui viennent déranger cette population qui exprime des mécontentements et parfois des excès de colère à cause du harcèlement de cette violence répétitive. Cet état de colère que la société dégage se traduit souvent par des règlements de compte et souvent les personnes ne font plus appel à la justice car les transactions des dossiers sont souvent longues et il faut attendre parfois des années pour qu’un méfait soit régler devant la justice, c’est pour cela que certaines personnes victiment d’agressions verbales ou physiques veulent faire justice eux-mêmes et cette réaction est bien sur illégale.

 

Pour en revenir aux systèmes qui sont censés réguler ou avertir ces délits, certains ne sont la que pour deux raisons, la première est de fournir des preuves et éventuellement de reconnaître l’auteur on parle d’une action pro-active et d’une autre part préventive qui permettrait de dissuader les criminels.

Ces systèmes sont décomposés selon plusieurs réseaux, des réseaux d’objets qui représentent toute la technologie (caméras, alarmes, détecteurs de mouvement …) qui contribue simultanément à dissuader les fraudes, il y a aussi la présence de réseaux d’acteur qui sont en contact avec cette population. Ce réseau est basé sur un quadrillage disciplinaire, tout en utilisant le dialogue pour éventuellement prévenir tout conflit entre citoyens qui peuvent éventuellement emprunter les transports en commun (métro, bus …) ou encore dans tous lieux publics ou l’affluence des étrangers est importante.

 

 

Source : MILBURN, Philip – « surveiller et punir au XXIe siècle, Journal des anthropologues, 108-109/2007,159-182p ».

Publicité
Publicité
Informer, réguler, protéger !
Publicité
Archives
Publicité